Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'était rendu à Sotchi , fin aout, pour faire part au président russe Vladimir Poutine de ses craintes concernant le renforcement des positions de l'Iran en Syrie et au Moyen-Orient
.Le chef du gouvernement israélien était accompagné du directeur du Mossad Yossi Cohen, qui craint que le soutien de l'Iran par la Russie pourrait aggraver la situation régionale.
L'entretien à la résidence présidentielle de Botcharov Routcheï s'était déroulé d'abord en tête-à-tête, puis dans un format élargi, avec du côté russe le Ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, le conseiller du président Iouri Ouchakov et le vice-premier ministre Arkadi Dvorkovitch.
Du côté israélien, hormis le chef du Mossad, était présent le président du Conseil de sécurité nationale Meir Ben Shabbat.
Selon Israel, l'Iran contrôle le Liban et «se trouve également à un stade avancé d'influence sur l'Irak et le Yémen». «Mais le fait est que là où Daech est vaincu et d'où le terrorisme disparaît, l'Iran arrive, avait déclaré le premier ministre israélien. Nous ne devons jamais oublier que l'Iran continue de menacer chaque jour l'État d'Israël…»
«Yossi Cohen devait assister à la réunion de Sotchi parce que c'est un professionnel du domaine de la sécurité qui connaît mieux que quiconque la situation dans la région. Netanyahu voulait que Poutine entende de sa part les craintes d'Israël. Cohen a partagé avec le président russe des renseignements confidentiels qui indiquent qu'Israël ne tire pas la sonnette d'alarme sans raison…» a révélé un spécialiste,Benny Briskin
L'expert pense qu'Israël pourrait être un canal de liaison supplémentaire entre le Kremlin et la Maison blanche compte tenu de la crise dans les relations russo-américaines.
«Une délégation américaine en Israël avec le conseiller et le gendre du président, Jared Kushner, et le représentant spécial de Donald Trump pour les négociations internationales Jason Greenblatt., s'est déroulée si tôt qu'on peut penser qu'un message a été transmis indirectement.»
Une délégation israélienne s'était rendue à Washington ensuite avec Cohen et Hertzi Halevi, chef du renseignement militaire. Ce n'était pas une délégation de politiciens mais de professionnels.
sources : le quotidien Nezavissimaïa gazeta., Reuters
